Le tonneau de Diogène

Dans un coin des fortifications, au pied d'une colline de détritus, souvre une bouche d'aeration géante en ciment dans laquelle le professeur fou a recréer son laboratoire démonaique.
Il en ferme l'entrée à l'aide d'un linteau de bois et d'une planche posée dans des crochets, interdisant ainsi l'accès au personnes extérieures.

A l'intérieur, il ya un ameublement succint, fait de bric et de broc , table et chaises bancales, vaisselle ébréchée. Un vieux lit à tenture maculées ferme la pièce, laissant croire qu'il n'y a rien derrière.

C'est lorsqu'on passe de l'autre côté d'une lourde tenture en jute du lit que toute les qualité du "bon docteur" apparaissent. Dans une petite arrière salle, il dispose en effet d'une table d'opération en inox et d'un arsenal complte de petit chimiste sur une table de laborantin. Souvent, une mixture quelconque termine de bouillir dans les éprouvettes sales, et une odeur désagréable emplie la pièce. Des tuyaux de verres traversent la pièces et sur une armoire au fond, des fioles de divers produits sont posés. On ne peut lire leurs nature qu'en s'approchant assez prêt pour déchiffre l'écriture en patte de mouche du docteur.

"Artung, artung, mon ami, il s'achit de ne pas en renferser... "

Le professeur tandis la main vers l'éprouvette bouillante et, soulevant une fiole contenant un liquide violet, en versa quelques gouttes dans le récipient bouillant. Une magnifique fumée verdâtre s'éleva du tube et un petit nuage nauséabond se déversa dans la pièce. Le professeur se retrouva larmoyant, à genoux sur le sol de son laboratoire. En toussant, il enleva ses petites lunettes et essuya le concentré de couleur roseâtre qui s'était déposé sur les verres sur le bords de sa blouse, la colorant un peu plus.

"Pas assez t'acite te patterie, che le safais, il faut que che rachoute de l'acite en grante quantitée. Zinon, il est inudtile de fouloir essayer de recreer un mutachène assez puissant pour transformer une victime saine en féritable guerrier. La touleur ne serais pas assez forte... Ach, scheiss"

Le professeur se redressa et tenta de remettre de l'odre dans sa tenue. Puis il repassa dans sa pièce principale et se saisit de son chapeau, de sa cape et de son pébroque. Courbé par les ans, il ouvrit tant bien que mal la lourde porte de bois et la referma derrière lui.

Une fois dehors, il prit une profonde inspiration avant de se mettre en route pour l'atelier. Il espérait bien y rencontrer quelqu'un pour discuter, après tout, ça faisait bien deux semaines qu'il n'avait pas adressé la parole à quelqu'un , ou tout du moins à quelqu'un de vivant !

Vince (à la recherche d'une bosse de détritus impossible à rater) se dirigea vers la "porte" en bois, et assena dessus trois coups.

-Y'a quelqun ici???

Il attendit une possible réponse...

Je devrais peut-être essayer de retrouver l'autre canon...elle avait ptet raison sur ce coup-là...

HJ/ Ch'arrife, ch'arrife, tézolé pour le rétard...che me suis fait emparqué dans une histoire de fou ...^^/HJ

Alors qu'il avançait sur la route en direction du campement principal des mutants, le bon docteur croisa un jeune homme qui venait en sens inverse. Sans plus ce préoccuper de cet indigent, il continua un moment son chemin avant de se faire la reflexion qu'il était le seul à habiter dans ce coin là de la décharge, et que si le jeune homme prenait ce chemin, c'était forcément pour le rencontrer.
Le professeur fit alors demi tour pour revenir à son domicile, ses jambes maigrelettes tentant d'accélérer un peu pour ne pas rater cette grande occasion : parler à un individu !

Il arriva devant sa maisonnette alors que le jeunot poireautait devant la porte. Il prit quelques secondes pour observer des pieds à la tête son visiteur, se demandant s'il ne faudrait pas mieux en faire tout de suite un sujet d'expérience plutôt que de s'évertuer à lier connaissance. Toutefois, la curiosité non scientifique fût, pour une fois, la plus forte.

Le professeur s'approcha donc du nouveau venue, tout en gardant une certaine distance entre lui et ce nouvel arrivant, pas que la force ridicule de ses guiboles lui ait permis d'aller bien loin en cas de fuite, mais plus pour pouvoir essayer de lui porter un coup de pébroc si on l'attaquait. De sa petite voix aiguë et désagréable il grommela :
"Qu'est ce que fous me foulez ?? Fous êtes ici chez moi , fichez le camp !! "

Diogène s'arquebouta sur ses jambes maigres, essayant de prendre une attitude menaçante...

Vince vit l'homme arriver vers lui, et, malgrès le ton peu poli, répondit:

-Me demandez pas ce que je fais ici, j'en ai pas la moindre idée, ça fait un bon bout de temps qu'on me balade...d'abords, des Frotifications on m'envoie à la décharge trouver des indices, puis on m'envoi vous voir...

Plus pour lui même, il ajouta:

-J'en aurais bavé pour entrer dans ce clan...

Il vit l'autre s'arquebouter. Il haussa un sourcil, un sourire en coin sur les lèvres. Il avait casiment la victoire en cas de combat...plus agile, mieux équipé, aparemment, et surtout, plus resistant.

-Herr Diogène, je presume?

"Professor, che fous prie, professor !!
Chee ne pense pas être à ce point fou de mon didre mais je fous prierais de bien fouloir le rezpecté un minimun, z'est la mointre des chosses !!"

Le professeur repris une posture moins agressive, près à discuter avec son nouvel interlocuteur. Il ne connaissait pas ce nouvel arrivant, mais ce visage franc et sans agressivité le poussait à rester agréable. Point que ce soit normalement dans sa nature; mais cette fois ci, il n'avait vraiment pas d'envie particulière quand à un écorchement à vif, ou une trépanation.. il préférais comprendre les vrais raisons de la venue de son "invité" avant de décider s'il fallait en faire de la chair à saucisse ou le laisser vivre.


"Eb quoi puiche vous être utile?? Che ne gombrend bas vraiment les raison de fotre fenue... Auriez fous quelques choses de bartigulier à me temantez??"

-Excusez-moi, professeur... Mais j'ignore tout à fait ce que je suis cens" faire ici, on m'a envoyé vous voir, après que j'ai découvert que Chainsaw était le reponsable du meurtre dans la décharge...

Il regarda l'autre.

-Donc, moi, je suis les ordres...

"Ach so gütt. Che comptait me rentre auprès de notre bien aimé patron de clan, afin de safoir z'il zouhaitait nous infestir d'une quelconque mission. De plus, z'est auchourd'hui mon chour de gonzuldation, che m'arranche pour rencontrer difers mempres de notre zoziété afin de faire des préssache.
Afançons donc enzemple, nous pourrons ainzi faire ce chemin moins seul... "

Le professeur glissa un bras sous celui du jeune homme et commença à l'entrainer vers le centre du champ de cratère, en direction du gigantesque tas de détritus sur lequel des baraquement avaient été construit. Il semblait s'accomoder parfaitemement des relents nauséabonds qui s'élevaient des monceaux d'ordures les entourant. Il semblait presque iréel d'ailleur, ce chemin au milieu des ordures, on aurait cru se promener sur une planète différente de celle que nous pouvons connaître.

"Or tonc cheune homme, fous fenez de l'extérieur... Et que connaissez fous donc qui puisse être si imbordant pour notre zociété?? Quels sont donc les poufoirs dont fous dispossez pour poufoir fous targuer de faire partie de nodre zociété?? "

-Heu...disons juste que je suis hyperlaxe, ce qui est utile pour se glisser dans les coins, et que mes os sont bien plus resistants que ceux d'un humain...

Il réflechit.

-Je sais que ce Chainsaw existe...venez, vous avez, je pense, une meilleure conaissance des cadavres que moi... Allons à la décharge l'examiner, si cela ne vous dérange pas.